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Tests cliniques du Nubax et de la décompression vertébrale axiale

La liste des tests cliniques présentée ci-dessous n’est pas exhaustive. Il s’agit d’une pratique qui a été étudiée en profondeur par les chiropracteurs nord-américains au cours des 30 dernières années. Il vous suffit de cliquer sur le titre d’une étude pour voir s’afficher un résumé des conclusions. Comme vous pourrez le constater d’après ces nombreux tests, la décompression vertébrale axiale fournie par le Nubax, également appelée traction ou distraction, permet de :

• Regonfler les disques vertébraux
• Soulager une sciatique, cruralgie ou radiculopathie
• Créer une force d’aspiration à l’intérieur du disque au niveau de son nucleus, permettant d’aspirer les hernies vers le centre.
• Améliorer l’apport sanguin autour des vertèbres et dans la cavité intervertébrale
• Soulager rapidement les douleurs dans le bas du dos, quelle que soit leur origine
• Améliorer la mobilité des personnes physiquement réduites par leur dos
• Soulager les douleurs liées à l’arthrose facettaire, la sténose rachidienne, la spondylolisthésie, et de nombreuses autres pathologies vertébrales
• D’une manière générale, les études cliniques révèlent une efficacité de 85 à 90%. Cependant ces études sont réalisées sur des périodes relativement courtes de moins de 3 mois. Nous pouvons donc supposer, et nous l’observons auprès de nos milliers de clients Nubax, que les améliorations continuent mois après mois.

Une étude avec contrôle placebo de la gestion de la douleur lombaire en utilisant l’appareil de décompression vertébrale Nubax
A randomised placebo controlled trial of the management of non-specific low back pain
using the Nubax vertebral distraction device. – K. Pearce, G. Allison and T.Ackland – The University of Western Australia


L’étude arrive à la conclusion que les 53 patients de l’étude observent une beaucoup plus grande réduction de leurs douleurs après 3 semaines d’utilisation par rapport au groupe qui utilise l’appareil placebo. Après 6 semaines, l’effet est encore plus spectaculaire après 6 semaines. La mesure des résultats a été effectuée avec le questionnaire d’incapacité de Roland Morris (RDQ) ainsi que l’index WOMAC. Les cliniciens arrivent à la conclusion que l’utilisation pendant quelques semaines de l’appareil nubax est plus efficace que la kinésithérapie.


Il a été prouvé à la base d’évaluations de l’expression protéique, d’examens IRM, et d’analyses de l’expression de l’acide ribonucléique messager, que la flexion-distraction vertébrale présente un potentiel de régénération sur les disques intervertébraux détériorés
Guehring T, et al.: Disc distraction shows evidence of regenerative potential in degenerated intervertebral discs as evaluated by protein-expression, magnetic resonance imaging, and messenger ribonucleic acid expression analysis. Spine. 2006 Jul 1;31(15):1658-65


“La flexion-distraction induit la réhydratation des disques, la stimulation de l’expression des gènes de la matrice cellulaire, et l’augmentation de l’expression protéinique.”


Etude sur l’impact de la décompression sur l’hernie du nucleus discal avec radiculopathie (sciatique)Komari H, et al.: The Natural History of Herniated Nucleus with Radiculopathy. Spine 21: 225-229, 1996


77 patients présentant des signes et des symptômes d’hernie discales et ayant bénéficié d’interventions non-chirurgicales, incluant la traction pelvienne, ont été passés sous IRM avant et après les interventions. Des changements de l’hernie et des améliorations des symptômes ont été constatés sur 82% des cas. Les auteurs de cette étude ont conclu que l’amélioration du contact pour l’approvisionnement sanguin des disques intervertébraux explique la guérison de l’hernie discale.


Investigation par CT-scan sur les effets de la traction sur l’hernie lombaire
Onel, D et. al.: CT Investigation of the effects of Traction on Lumbar Herniation. Spine 14: 82-90,1989.


30 patients présentant une hernie lombaire ont été soumis à une traction à >50% de leur poids pendant moins de 20 min, sous CT scanner. Une résorption de l’hernie a été constatée dans 70% des cas et une amélioration clinique, dans 93% des cas. Les auteurs ont conclu que l’amélioration de la circulation sanguine a été à l’origine de la guérison. Ils supposent également que la force de traction utilisée était trop faible lors de précédentes études au cours desquelles la traction n’a pas générée de pression intradiscale négative.


La traction dans le traitement du syndrome discal lombaireParsons, WB Cumming, JDA: Traction in Lumbar Disc Syndrome. CanMed Jour 77:7-10,1957.


100 patients, présentant un syndrome discal réfractaire aux manipulations, ont été traité avec une force de traction élevée (+36 kg). De bons-excellents résultats ont été constatés sur 86% des sujets, 12 patients ont obtenu de mauvais résultats, mais la plupart d’entre eux avaient développé des douleurs lombaires sur une période de temps très étendue.


Traitement non-chirurgical de l’hernie discale lombaire avec radiculopathie
Saal, JA Saal, JS: Nonoperative Treatment of Herniated Lumbar Disc w/ Radiculopathy. Spine 14 (4): 431-437, 1989.


58 sujets ont suivi un programme conservateur inclusif incluant la traction (initialement … pour réduire les symptômes localisés sur les jambes). Dans l’ensemble, les résultats ont été concluants dans 86% des cas.


Etude sur la traction Lombaire
Mathews, JA: Dynamic Discography: A Study of Lumbar Traction. Annlsof Phys Med, IX (7), 265-279, 1968.


Radiographies avec produit de contraste de 3 patients présentant des ruptures discales lombaires, pendant et après une procédure de traction lombaire. Ces clichés montrent une diminution significative des protrusions avec des séances de traction en décubitus ventral de 30 minutes, et un repli de l’anneau externe indiquant la création d’une force intradiscale négative.


TP des douleurs lombaires et sciatiques
Lidstom, A Zachrisson M: PT of the low back pain and sciatica. ScanJoul of Rehab Med, 2: 37-42, 1970.


Des séances de 10 à 20 minutes de traction intermittente en décubitus dorsal (utilisant une force de +50% du poids du corps) associées à des exercices ont généré une amélioration significative sur 90% des 62 patients.


La traction intermittente dans le traitement de ruptures discales
Hood, LB Chrissman, D: Intermittent Traction in the Treatment of Ruptured Disc Phys Ther 48: 21, 1968.


40 patients présentant des signes neurologiques ont été traités avec des tractions réalisées sur une table sans frottement mécanique, avec une force de 25-30 kg, pendant 20 minutes. De bons-excellents résultats ont été constatés sur 55% des cas.


Manipulation et traction pour le traitement du lumbago et de la sciatalgie
Mathews JA et. al.: Manipulation and traction for Lumbago and Sciatica. Physio Pract 4: 201, 1988.


Essai contrôlé de traction avec des techniques manipulatoires. Une force de traction inférieure à 45 kg appliquée pendant 20 minutes a généré un soulagement substantiel sur plus de 85% des cas.


Les effets de la traction intermittente sur les espaces intervertébraux
Colachis S, Strohm BR: Effects of Intermittent Traction on Vertebral Separation. Arch of Phys Med & Rehab, 50: 251-258,1969.


Les sujets ont été soumis à une force de traction pouvant aller jusqu’à 45 kg en position de décubitus dorsal, avec examen radiologique. Un angle de 18 degrés a produit un plus grand espacement au niveau L4-L5 (Note : nous supposons qu’un angle plus aigu de – 10 degrés, peut produire un meilleure espacement au niveau LS-S1). Les espacements sont clairement visibles jusqu’au T12-L1 avec une élongation complète du rachis de +5mm. Les espaces intervertébraux sont plus grands sur les clichés post-traction du rachis que sur les clichés antérieurs.


Traction cervicale intermittente pour une radiculopathie due à des hernies discales de large volume
Constatoyannis C, et. al.: Intermittent Cervical Traction for Radiculopathy Due to Large-Volume Herniations. JMPT, 25 (3)2002.


3 semaines de traitement avec la méthode de traction décrite ci-dessus sur des hernies de large volume ont abouti à une disparition complète des symptômes sur 4 patients.


Nouveaux concepts pour la gestion des douleurs dorsales
Shealy N, Leroy P: New Concepts in Back Pain Management.AJPM (1) 20:239-241 1998.


L’application de la traction lombaire en décubitus dorsal suivant plusieurs caractéristiques spécifiques, dont la progression de la force de traction jusqu’à un seuil maximal et la modification de l’angle de traction de 10 degrés (L5 – S1) à 30 degré (L3), a amélioré la distraction à des niveaux spécifiques.


Décompression vertébrale axiale pour les douleurs associées aux hernies et aux dégénérescences discales, ou syndrome facettaire : étude sur les résultats
Gose E, Naguszewski W&R: Vertebral axial Decompression for Painb associated With Herniated and Degenerated Discs or Facet syndrome : an Outcome Study. Neuro Research, (20) 3, 186-190, 1997.


Une analyse rétrospective sur plus de 770 cas, dont beaucoup ont été réfractaires à de précédents traitements, montre des bons-excellents résultats 71 % après moins de 20 séances de traction en décubitus ventral avec l’appareil VAX-D. Les patients ont été traités avec une de force de 30-43 kg, 3 à 5 fois par semaine.


Comparaison des activités myoélectriques des muscles érecteurs du rachis et des niveaux de douleurs sur des patients ayant bénéficié de tractions lombaires intermittentes et statiques
Letchuman R, Deusinger RH: Comparison of sacrospinalis myoelectric activity and pain levels in patients undergoing static and intermittent lumbar traction. Spine 18(10): 1361-1365, 1993


Cette étude a été réalisée pour déterminer la défense/contraction des muscles paravertébraux lors de tractions intermittentes vs. les tractions statiques. Une amélioration du confort a été constatée dans le groupe ayant été traités avec des tractions intermittentes.


Biomécaniques de la traction vertébrale pour le prolapsus discal lombaire
Chen YG, Li FB, Huang CD: Biomechanics of traction for lumbar disc prolapse. Chinese Ortho; Jan(1): 40-2, 1994.


La pression intradiscale (PID) a été enregistrée avant et pendant la traction. 62% des prolapsus discaux ont montré une pression négative avant la traction. 64% des cas ont observé une réduction de la PID et une distraction conséquente durant la traction. La pression a augmenté sur 19% des cas, démontrant une perturbation de mécanisme hydrostatiques avec une détérioration et un prolapsus total de l’anneau.


Les effets de la traction cervicale sur les douleurs musculaires
Nanno M: Effects of intermittent cervical traction on muscle pain. EMG and flowmetric studies on cervical paraspinals. Nippon Med J; Apr; 61(2):137-47, 1994.


La traction cervicale intermitente s’est avérée efficace pour soulager les douleurs, augmenter la fréquence des signaux myoélectyriques, et améliorer le flux sanguin au niveau des muscles affectés.


Réductibilité de l’hernie cervicale : évaluation sous IRM pendant des séances de traction cervicale avec un appareil non magnétique
Chung TS, Lee YJ et al: Reducibility of cervical herniation: evaluation at MRI during cervical traction with a non magnetic device. Radiology Dec; 225(3):895900,2002.


29 patients et 7 sujets sains volontaires ont bénéficié de tractions intermittentes sous IRM. Une augmentation significative de la longueur de la colonne vertébrale a été constatée, avec une résorption totale sur 3 patients et une résorption partielle sur 18 cas.


Analyse non linéaire des éléments finis de la formation et du traitement de l’hernie discale
Dietrich M et al: Non-linear finite element analysis of formation and treatment of disc herniation. Proc Inst Mech Eng; 206(4):225-31,1992.


Cette analyse démontre que des charges similaires à celles des activités quotidiennes peuvent générer une perte de stabilité des disques intervertébraux et induire un déplacement latéral de leurs nucleus. Ce modèle indique qu’une thérapie conservatrice de traction peut aboutir à une résorption de l’hernie à environ 40%.
Effets de la décompression axiale sur la pression intradiscale


Ramos G, Martin Wm: Effects of axial decompression on intradiscal pressure. J Neuro 81: 350-353, 1994.


Une pression négative significative (-100 mm Hg) a été constatée sur les disques L4/5, sur trois sujets volontaires qui ont été soumis a une traction axiale. La pression négative avec une tension inférieure à 22.5 kg a été enregistrée – ce qui représente peut-être le seuil de force minimal. Les patients ont été placés en décubitus ventral et attachés avec des harnais.


Protrusion discale lombosacrée : rapport d’un cas
Cox JM: Lumbosacral disc protrusion: a case report. Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics 8(4): 261-266 (December 1985)


Cas d’une protrusion discale L5 présentant un myélogramme négatif mais un CT-scan positif. Le patient a entamé un traitement chiropratique après avoir suivi des traitements médicaux classiques pendant 5 mois. Ce rapport fournit de façon détaillée les engagements de la compagnie d’assurance dans le cas où un patient passe d’un traitement médical classique (consistant en des injections péridurales de stéroïdes et une physiothérapie) à la manipulation chiropratique de flexion-distraction. Il fournit également les résultats cliniques de ce traitement. Après 6 semaines de traitement, le patient a entièrement repris son activité professionnelle de camionneur. Il a retrouvé une amplitude de mouvements complète et normale des colonnes thoracique et lombaire, et des résultats positifs sur l’élévation des jambes – à 70 degrés pour la jambe droite et à 60 degrés pour la jambe gauche. Outre cela, il présentait des tensions ischio-jambiers qui nécessitaient des étirements constants afin de ne reproduire les signes de Lasègue. Ce cas démontre que les soins chiropratiques réduisent le coût des traitements et le temps d’indisponibilité.


Ajustement chiropratique par flexion-distraction : application clinique, algorithmes de traitement, et résultats cliniques sur 1000 cas étudiés
Cox, JM, Feller JA, Cox JA: Distraction Chiropractic Adjusting: Clinical Application, Treatment Algorithms, and Clinical Outcomes of 1000 Cases Studied. Topics in Clinical Chiropractic 1996; (3) 3:45-59, 79-81


Ce rapport offre une vue d’ensemble sur les protocoles Cox ® de la flexion-distraction par manipulation, incluant les diagnostics et les décisions sur les traitements des cas présentant des douleurs lombaires et sciatiques, ainsi que l’utilisation appropriée de la flexion-distraction pour traiter les douleurs au niveau des lombaires et des membres inférieurs. Outre cela, ce rapport présente également les résultats cliniques de 1000 cases traités par l’ajustement chiropratique (dont 92% par flexion-distraction) pour des douleurs lombaires et/ou des douleurs aux jambes. Un bilan clinique qualitative fournit les bases d’une vue d’ensemble sur les protocoles de diagnostic et de traitement. Un modèle de description des cas en série a été utilisé pour collecter les résultats sur 1000 patients présentant des douleurs au niveau des lombaires et/ou des jambes ; ces patients ont été répartis sur 2 d’études séparées. Ces études se sont portées sur des traitements effectués par 30 chiropracteurs différents, avec un minimum de 20 cas par praticien. Une étude descriptive des cas montre que moins de 4% des patients ont été candidats à la chirurgie. Moins de 9% des patients ont atteint le stade de traitement chronique. La durée moyenne pour atteindre une amélioration optimale sous traitement était de 29 jours, et la fréquence moyenne des soins pour atteindre ce stade était de 12 séances. Les résultats de cette étude apportent des preuves sur la gestion de l’utilisation de la chiropraxie, notamment de la flexion-distraction, dans le traitement des douleurs dorsales dues à des causes mécaniques variées.


La pression intervertébrale change au cours des procédures de flexion-distraction pour traiter les douleurs lombaires
Gudavalli MR, Cox JM, Baker JA, Cramer GD, Patwardhan AG: Intervertebral disc pressure changes during the flexion-distraction procedures for low back pain. Presented at and in the proceedings of the International Society for the Study of the Lumbar Spine Meeting, June 1997, Singapore.


Cyriax, Quilette, et Kramer ont émis l’hypothèse que lorsque les vertèbres du rachis sont étirés, une pression négative se développe dans les disques, et aspire la protrusion vers l’intérieur. La présente étude montre que la réduction des pressions intradiscales au cours d’une procédure de flexion-distraction peut créer une opportunité de diminution du bombement discal. Ramos et al. ont rapporté des réductions de pressions intradiscales mesurées en mode peropératoire sur 3 patients durant des procédures de Décompression Vertébrale Axiale (VAD). Les résultats de la présente étude concordent dans l’ensemble avec l’étude présentée par Ramos et Martin. Andersson et al. ont rapporté une augmentation des pressions intradiscales au niveau L3-L4 sur 4 sujets volontaires lors de tractions actives et passives. Cette augmentation pourrait éventuellement s’expliquer par la possibilité d’une contraction des muscles des sujets in vivo lorsqu’ils ont été soumis à la traction active et passive. Des travaux sont en cours pour observer l’activité musculaire dans les situations in vivo de traitements utilisant la procédure de flexion-distraction.


La pression intervertébrale change au cours des procédures chiropratiques
Gudavalli MR, Cox JM, Baker JA, Cramer GD, Patwardhan AG: Intervertebral discpressure changes during a chiropractic procedure. Accepted for presentation and publication at the ASME IMECE 97 Bioengineering Convention, November 16-21, 1997, Dallas, Texas. – Advances in Bioenginneering 1999; BED, vol. 39, pgs 187-188.


Nous avons observé une réduction significative des pressions intradiscales au cours de la procédure de flexion-distraction pour des douleurs lombaires. Nous avons constaté une augmentation des pressions au cours du mouvement d’extension de la table. Une augmentation des pressions a été également observée au cours des mouvements latéraux droit, tandis qu’une réduction des pressions a été constatée durant les mouvements latéraux gauche. Durant la circumduction, les pressions ont diminué lors de la combinaison des mouvements latéraux gauche et des mouvements de flexion, mais elles ont augmenté lors de la combinaison des mouvements latéraux droits et des mouvements de flexion. Pour tous ces mouvements, les pressions sont retournées à leurs valeurs initiales lorsque le rachis a été ramené à sa position initiale, en décubitus ventral. Ces augmentations et ces réductions durant les mouvements latéraux pourraient s’expliquer par le fait que le transducteur était inséré plus à droite du centre du disque. Les résultats montrent clairement que les mouvements de la table associés aux mouvements du rachis affectent les pressions intradiscales. Bien que la présente étude ait été réalisée sur un cadavre, les résultats sont très intéressants. Des études supplémentaires sur des cadavres et sur des animaux pourront donner une perspective plus large sur les changements des pressions sur les différentes régions du rachis.


Pression sur les disques intervertébraux. Changement durant une procédure chiropratique
Gudavalli MR, Cox JM, Baker JA, Cramer GD, Patwardhan AG: Intervertebral Disc Pressure. Changes During a Chiropractic Procedure. Abstract from the Proceedings of the Bioengineering Conference, Phoenix.


Nous avons observé une réduction significative de la pression intradiscale au cours de la procédure de flexion-distraction pour les douleurs lombaires. Lorsque les disques n’étaient pas sous pression, la pression descendait à 0 mm Hg. Lorsque les disques étaient sous pression, la réduction de la pression intradiscale était plus large, ce qui suppose que la réduction peut être plus grande sur les patients ayant développé une pression intradiscale plus élevée. Les pressions sont retournées à leurs valeurs initiales lorsque le rachis a été ramené à sa position initiale, en décubitus ventral. Quilette (2) et Kramer (3) ont émis l’hypothèse que lorsque les vertèbres du rachis sont étirés, une pression négative se développe dans les disques, et aspire la protrusion vers l’intérieur. Ramos et al. ont rapporté des réductions de pressions intradiscales mesurées en mode peropératoire sur 3 patients durant la procédure de Décompression Vertébrale Axiale (VAD). Les résultats de cette étude ont montré que les pressions discales ont diminué au cours de la thérapie de VAD. Ils ont démontré qu’elles peuvent descendre jusqu’à – 160 mm Hg. Les résultats de la présente étude concordent dans l’ensemble avec l’étude présentée par Ramos and Martin (4). Anderson at al. (5) ont rapporté une étude sur les pressions intradiscales au niveau L3-L4 lors de tractions actives et passives effectuées en position debout et allongée sur 4 sujets volontaires. Les résultats de cette étude montrent une augmentation de la pression discale la durant la traction active et la traction passive. Les résultats de la présente étude ne sont pas en concordance avec les résultats rapportés by Anderson et al. (5). Une des raisons possibles de ces augmentations pourrait se situer dans le fait que les muscles des sujets in vivo aurait pu être contractés durant les tractions passives et actives. Des travaux sont en cours pour observer l’activité musculaire dans les situations in vivo de traitements utilisant la procédure de flexion-distraction.


Discussions en table ronde sur le cas d’un patient souffrant de douleurs lombaires aigües
Cox JM et al: Grand Rounds Discussion: Patient with acute low back pain.
Chiropractic Technique 1999; 11(1):1-17


Discussions en réunion scientifique sur le cas d’un patient souffrant de douleurs lombaires sévères avec des douleurs irradiantes sur la cuisse gauche. Lorsqu’il se penche vers l’avant et sur le côté droit, ce patient reste parfois “bloqué” dans cette position, et doit travailler son dos lentement pour pouvoir se redresser à nouveau. Le Dr. Cox discute de l’examen clinique du patient, des sources possibles de ses douleurs, et des procédures d’ajustement par flexion-distraction Cox recommandées pour ce cas. Les algorithmes de la prise de décision et du protocole du traitement pour le diagnostic et le traitement par flexion-distraction Cox ® d’un patient souffrant de douleurs aigües sont présentés. De même, la discussion sur les sources potentielles des douleurs est présentée. Plusieurs références sont citées.


Traction axiale informatisée Cox
Cox JM I, Cox JM II: Cox automated axial distraction manipulation.
Canadian Chiropractor 1999; 4(1):26-33


Les algorithmes standards de la flexion-distraction Cox ® sont présentés et expliqués. La distraction axiale informatisée (AAD), la nouvelle capacité du protocole de la technique Cox ®, est présentée d’une manière très technique, étapes par étapes avec des illustrations aussi bien pour le positionnement des mains que pour l’utilisation des instruments. L’AAD facilite les procédures de flexion-distraction pour les praticiens et fournit un ajustement en douceur au patient.


Procédures de flexion-distraction pour la colonne cervicale
Cox JM I, Cox JM II: Cox Distraction Manipulation Procedures for the Cervical Spine.
Florida Chiropractic Association Journal 1999; Jan/Feb: 42-44


Les procédures de flexion-distraction Cox ® pour les colonnes cervicale et thoracique sont une extension naturelle de son application sur les lombaires. Cette vue d’ensemble technique des procédures de la flexion-distraction Cox ® pour les colonnes cervicale et thoracique a pour but d’introduire cette forme de soin dans la prise en charge des patients qui présentent une intolérance aux techniques de poussées rotatoires classiques due à des conditions anatomiques ou pathologiques telles que la discopathie dégénérative, le syndrome de l’insuffisance vertébro-basiliaire, l’hernie discale, le blocage des vertèbres, l’occipitalisation de l’atlas, la scoliose, et d’autres anomalies congénitales, mais aussi dans le traitement des patients qui ne peuvent être soumis à un ajustement à grande vitesse.


Traitement chiropratique des kystes synoviaux de la colonne lombaire
Cox JM, Cox II, JM: Chiropractic Treatment of Lumbar Spine Synovial Cysts: A Report of Two Cases. Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics 2005; 28(2):143-147.


Des manipulations chiropratiques de flexion-distraction et des soins thérapeutiques physiologiques ont soulagé 2 patients présentant des douleurs lombaires et radiculaires attribuées à des kystes synoviaux sur la colonne lombaire (confirmées par IRM). Ce traitement peut représenter une option de traitement initial conservateur pour des kystes synoviaux, avec un suivi méticuleux du patient sur le déficit neurologique progressif qui pourrait nécessiter une intervention chirurgicale. La flexion-distraction peut être un traitement conservateur sécure et efficace pour les kystes synoviaux à l’origine de douleurs radiculaires ; le recoupement de données supplémentaires sur les résultats cliniques est garantie.


Essais cliniques randomisés et analyse en sous-groupes pour comparer la flexion-distraction avec les exercices actifs pour les douleurs lombaires chroniques
Gudavalli R, Cambron JA, McGregor M et al: A randomized clinical trial and subgroup analysis to compare flexion–distraction with active exercise for chronic low back pain. European Spine Journal 2006; 15: 1070-1082


Améliorations significatives avec le flexion-distraction sur les patients présentant une radiculopathie. Il n’y a pas eu de grandes différences sur les mesures de résultats Roland Morris et SF-36 des deux groupes. Dans l’ensemble, la flexion-distraction a généré plus de soulagement que les exercices actifs ; cependant, ces résultats varient suivant la stratification des patients : avec et sans radiculopathie, et avec et sans symptômes récurrents. Cette analyse en sous-groupes fournit une explication possible sur le contraste des résultats sur les essais cliniques randomisés de traitement des douleurs chroniques lombaires. Ces résultats fournissent également des orientations pour les futurs travaux sur le traitement des douleurs chroniques lombaires.


Traitements cliniques et soins en self-care faisant suite à des essais cliniques randomisés comparant la flexion-distraction avec des programmes d’exercices pour les douleurs lombaires chroniques
Cambron GA, Gudavalli MR, McGregor M et al: Amount of health care and self-care following a randomized clinical trial comparing flexion-distraction with exercise program for chronic low back pain. Osteopathy and Chiropractic 2006; 14:19


Durant un suivi d’un an, les participants précédemment randomisés pour une thérapie physique ont effectués significativement plus de visites médicales que les participants qui ont reçu un traitement chiropratique.


Un an de suivi sur des essais cliniques randomisés comparant la flexion-distraction avec les programmes d’exercices pour le traitement des douleurs lombaires chroniques
Cambron GA, Gudavalli MR, Hedecker D et al: One-Year Follow-Up of a Randomized Clinical Trial Comparing Flexion Distraction with an Exercise Program for Chronic Low-Back Pain. J of Alternative and Complementary Medicine 2006;12(7): 659-668


Sur le premier essai de traitement par flexion-distraction, il a été constaté que la flexion-distraction a été plus efficace pour la réduction des douleurs sur un an, comparée à la thérapie physique.


Syndrome de Klippel-Feil avec radiculopathie. Gestion chiropratique de la technique de flexion-distraction : rapport d’un cas
Kruse RA, Schliesser J, DeBono VF: Klippel-Feil Syndrome with radiculopathy. Chiropractic management utilizing flexion-distraction technique: A case report. J of the Neuromusculoskeletal System 2000; 8(4):124-31


Une femme âgée de 34 ans s’est présentée dans un cabinet de soins chiropratiques avec des douleurs sévères continues au niveau des cervicales, des épaules et des bras, qui ont duré pendant plusieurs mois. Son passé médical, des évaluations cliniques, et des radiographies simples ont révélé les signes du syndrome de Klippel-Feil. Les radiographies ont révélé un blocage vertébral au niveau C2/3, une assimilation de l’atlas, des signes de dégénérescences précoces en concordance avec le syndrome. Le traitement a consisté en une manipulation de flexion-distraction cervicale avec des thérapies d’appoint. La patiente a ressenti un soulagement dès le premier traitement et ses symptômes ont complètement disparu après 8 séances, étalées sur une période de 2 mois. Le syndrome de Klippel-Feil est une entité anatomique qui peut aboutir à une dégénérescence précoce de la colonne cervicale, ce qui peut causer une radiculopathie. L’application de la flexion-distraction sur la colonne cervicale est une procédure clinique relativement récente, cependant elle présente un grand potentiel pour le traitement de la radiculopathie cervicale.


Sténoses de la colonne cervicale avec radiculopathie, traitées par flexion-distraction : étude d’un cas
Kruse RA, Gregerson D: Cervical Spinal stenosis resulting in radiculopathy treatedwith flexion distraction manipulation: A case study. J of the NeuromusculoskeletalSystem 2002; 10(4): 141-7


Un homme de 60 ans s’est présenté avec des douleurs et une mobilité limitée au niveau du cou, accompagnées de douleurs et d’une faiblesse au niveau des épaules et des bras. Ces symptômes sont apparus 4 mois avant, suite à une chute. Il a suivi initialement un traitement allopathique incluant des médications et des séances de physiothérapie/ergothérapie, sans observer de soulagement substantiel. Des modifications dégénératives ont été révélées par des radiographies cervicales et des sténoses centrales multiples ont été décelées par IRM. Le patient a été traité avec la flexion-distraction, qui a généré à un soulagement significatif de ses symptômes subjectifs et objectifs. La sténose cervicale avec affections radiculaires et neurologiques peut être difficile à gérer que ce soit dans le cadre allopathique ou chiropratique. La thérapie manipulatoire par flexion-distraction peut être une option efficace pour ces cas souvent difficiles à traiter.


Radiculopathie cervicale traitée avec des manipulations chiropratiques de flexion-distraction : étude rétrospective dans une clinique privée
Schliesser JS, Kruse RA, Fleming Fallon L: Cervical radiculopathy treated with chiropractic flexion distraction manipulation: a retrospective study in a private practice setting: JMPT2003; 26(9): 592-596


Contexte : Bien que la flexion-distraction soit couramment utilisée et reconnue dans la littérature médicale comme efficace sur la colonne lombaire, son application sur la colonne cervicale n’a pas été étudiée de façon adéquate. Sujet : Quantifier objectivement les données de l’Echelle Visuelle Analogique (EVA) pour étayer les jugements cliniques appliqués à l’utilisation de la flexion-distraction pour traiter la radiculopathie cervicale. Objectif et Cadre : Analyse rétrospective des dossiers de 39 patients d’une clinique privée de chiropraxie, répondant aux critères de diagnostic requis. Tous ces patients souffraient d’une radiculopathie cervicale et ont été traité par un seul praticien avec la flexion-distraction et certaines formes de thérapie d’appoint. Principal indicateur de résultats : L’EVA a été utilisée pour quantifier objectivement la douleur. Sur les 39 dossiers étudiés, 22 contenaient des scores EVA pré et post-traitement, et ont été par conséquent utilisés pour cette étude. Résultats : Cette étude a révélée une réduction statistiquement significative des douleurs, à la base de l’EVA. Le nombre moyen de séances requises est de 13.2 ± 8.2, avec une fourchette située entre 6 à 37. Seuls 3 patients ont eu besoin de plus traitements par rapport à la moyenne plus 1 déviation standard. Conclusion : Les résultats de cette étude montrent des potentiels pour la chiropraxie et les techniques de thérapies manuelles telles que la flexion-distraction, mais aussi la nécessité de mener des recherches plus étendues sur la radiculopathie cervicale.


Traitement de la radiculopathie cervicale avec la flexion-distraction
Kruse RA, Imbarlina F, DeBono VF: Treatment of cervical radiculopathy with flexion distraction. J Manipulative Physiological Therapeutics 2001; 24(3): 206-209


Objectif : Discuter du traitement non-chirurgical de l’hernie discale par la flexion-distraction. Contexte clinique : Etude d’un cas de syndrome discal cervical avec des symptômes radiculaires. Une large hernie discale au niveau C5-C6 a été révélée par IRM. Des modifications dégénératives au niveau de la zone affectée ont été révélées par les radiographies simples de la colonne cervicale. Intervention et Résultats : Le patient a reçu un traitement de flexion-distraction accompagné de thérapies d’appoint. Les symptômes subjectifs dont se plaignait le patient ont complètement disparus. Conclusion : La technique de flexion-distraction a été usuellement associée aux conditions musculo-squelettiques de la colonne lombaire. Appliquée à la colonne cervicale, cette méthode pourrait être efficace pour le traitement des hernies discales cervicales. Bien que des études supplémentaires doivent encore être effectuées sur le sujet, le traitement du syndrome discal cervical par flexion-distraction pourrait être une forme viable de soin conservateur.


Traitement conservateur d’un prolapsus du nucleus discal au niveau L4-L5 gauche, avec séquestreNeault CC: Conservative management of an L4-L5 left nuclear disc prolapse with a sequestrated segment. J of Manipulative and Physiological Therapeutics1992; 15(5): 318-321


Discussion sur le rapport d’un cas présentant un prolapsus du nucleus discal au niveau L4-L5 gauche avec séquestre, diagnostiqué cliniquement et confirmé par scanner informatisé et par IRM au début du traitement. Ce cas a été traité avec des manipulations de flexion-distraction, des fomentations chaudes et froides, le galvanisme positif, un soutien lombosacré, une supplémentation alimentaire, et une abstinence d’exercices et de position assise. 4 semaines après le début du traitement, la patiente ne présentait plus de symptômes. 8 semaines après le début du traitement, et 6 semaines après le premier scanner, un examen IRM a confirmé une réduction de la taille du prolapsus dans le canal rachidien. Sur un suivi de 11 mois, aucune aggravation de l’état de la patiente n’a été observée et tous les résultats objectifs se sont révélés négatifs.


Discopathie dégénérative multiniveaux : étude d’un cas
Hayden RA: Multilevel degenerative disc disease: a case study. Georgia Chiropractic Journal 1996;April: 6-7:34


Cas d’une femme de 61 ans souffrant depuis 5 ans de douleurs lombaires et sciatiques avec des douleurs aux hanches, et qui a dû rester alitée avant le traitement. Ses douleurs sont apparues progressivement et se sont aggravées récemment, avec un impact sur son travail, son sommeil et son repos. S’allonger à plat sur le dos l’a aidé. Les douleurs irradiaient ses mollets, notamment plus la jambe gauche que la droite. Le praticien a diagnostiqué une discopathie dégénérative multiniveaux et une dégénérescence ligamentaire avec une subluxation significative des colonnes thoracique et lombaire. La patiente présentait les symptômes d’une large protrusion discale médiane contenue au niveau L5/S1 et une compression des racines des nerfs au niveau S1. Après 4 semaines de thérapie par flexion-distraction Cox ®, elle a affirmé ne plus ressentir de douleurs aux jambes ou au dos. A la grande surprise de ses amis et au grand ravissement de sa famille, elle a pu remarcher et reprendre ses activités normalement.


Résultats d’un ajustement chiropratique corrélés à une spondylolisthésis stable
Cox JM, Trier K: Chiropractic adjustment results correlated with spondylolisthesis in stability. J of Manual Medicine 1991; 6:67-72


Spondylolisthésis stable : soulagement des douleurs à 75% avec la flexion-distraction Cox®


Etudes préliminaires sur les effets placebo du traitement chiropratique avec de faux ajustements
Hawk C, Azad A, Phongphua C, Long CR: Preliminary study of the effects of a placebo chiropractic treatment with sham adjustments. J of Manipulative And Physiological Therapeutics 1999; 22(7): 436-43


Sur 18 patients souffrant de douleurs lombaires, 13 sujets ont ressenti des effets positifs après une flexion-distraction placebo


Traitement chiropratique d’un patient présentant des sténoses multiples sur la colonne lombaire
Snow G: Chiropractic management of a patient with lumbar spinal stenosis. JMPT2001; 24(4): 300-304


Objectif : Discuter d’un cas présentant des sténoses centrales multiples sévères qui a été pris en charge de manière conservative avec une manipulation de flexion-distraction ; introduire une approche prudente pour l’application du traitement, qui puisse diminuer les risques d’effets secondaires et réduire les appréhensions des praticiens sur le traitement de cette pathologie ; et proposer un mécanisme théorétique pour soulager les symptômes à travers les manipulations chiropratiques. Contexte clinique : Cas d’un vieil homme âgé de 78 ans présentant des douleurs lombaires et des douleurs bilatérales sévères aux jambes. Les conclusions objectives étaient minimales, cependant un IRM a révélé des sténoses lombaires dégénératives sévères aux niveaux L3-L4 et L4-L5, et à un moindre degré au niveau L2-L3. Intervention et Résultats : Des manipulations de flexion-distraction de la colonne lombaire ont été réalisées. Les forces de traction ont été augmentées progressivement dans la mesure où le patient répondait positivement au traitement. Une réduction de l’intensité et des fréquences des douleurs aux jambes et une disparition complète des douleurs lombaires a été constatée. A la base d’un suivi sur 5 mois, ces améliorations ont été maintenues. Conclusion : Succès du traitement des symptômes causés ou aggravés par des sténoses lombaires. La manipulation de la colonne vertébrale montre de grands potentiels pour le soulagement des symptômes en améliorant les biomécaniques du rachis. Une étude supplémentaire sur un essai clinique randomisé est garantie.


Thérapie manipulatoire sur les douleurs lombaires avec douleurs aux jambes et déficit neurologique
Bergmann TF, Jongeward BV: Manipulative therapy in lower back pain with leg pain and neurological deficit. J Of Manipulative and Physiological Therapeutics 1998; 21(4): 288-294


Les chiropracteurs ont besoin d’une approche conservatrice non-invasive pour traiter les douleurs lombaires avec sciatalgie, en alternative à/avant d’entamer un traitement chirurgical plus agressif et potentiellement risqué. Beaucoup de praticiens soutiennent l’idée que l’hernie discale avec déficit neurologique et douleurs radiculaires n’est pas une contre-indication à une manipulation judicieusement effectuée. Bien que certaines questions se posent encore concernant les évaluations et le traitement de la radiculopathie lombaire (sciatalgie avec hernie discale), des faits évidents permettent de suggérer qu’un traitement conservateur, incluant la manipulation du rachis, doit être effectué avec d’envisager une intervention chirurgicale. De la glace a été appliquée sur les lombaires du patient pendant 5 minutes avant la réalisation d’une mobilisation par flexion-distraction, qui a effectuée en plaçant les mains au niveau L4 et en utilisant la section pelvienne de la table pour étirer la colonne lombaire entre les segments L4-L5. La procédure a été répétée 3 fois, et chaque processus d’étirement a été maintenu pendant 20 secondes. Il a été demandé à la patiente de s’aliter, une fois rentrée chez elle, en s’allongeant sur le dos et en repliant ses genoux dans une position 90/90, dans la mesure du possible. Elle ne devait se lever que pour aller aux toilettes et dans la salle de bain. Une semaine après sa première consultation, elle a affirmé que ces douleurs lombaires avaient presque disparu et ses douleurs aux jambes ne sont plus réapparues. Le traitement suivant consistait en une flexion-distraction lombaire et une distraction de l’axe longitudinale des membres inférieurs. A ce stade, une manipulation de rotation en position latérale a été ajoutée à son plan de traitement.


Utilisation la flexion-distraction sur une affection de l’arc postérieure lombosacrée avec protrusion discale : étude d’un cas
Husbands DK, Pokras R: 1991 year-end compendium: The use of flexion-distraction in a lumbosacral posterior arch defect with a lumbosacral disc protrusion: a case study. ACA J of Chiropractic 1991; December, pgs 21-24


Les auteurs présentent le cas d’un patient hispanique âgé de 24 ans présentant une hypercyphose et des douleurs lombaires aigües résultant d’une lésion due à un mouvement de penchement et de traction. Le patient s’est présenté avec une attitude antalgique marquée en inclinaison latérale droite et semblaient souffrir de douleurs sévères. Les radiographies ont révélé une hypoplasie des facettes articulaires lombosacrées au niveau L6 et une spina bifida. Un examen physique a également révélé les symptômes d’une compression radiculaire. Il a été traité avec une série de 3 séances de flexion-distraction, qui ont généré une réduction significative des symptômes. L’importance de ce cas réside dans le fait qu’il démontre que la flexion-distraction peut être utile pour traiter des cas présentant une instabilité inhérente, comme ce fut le cas pour ce patient.


Etude pilote pour affiner l’objectif d’une étude destinée à développer un traitement manuel placebo
Hawk C, Long CR: Use of a pilot to refine the design of a study to develop a manual placebo treatment. JNMS 2000; 8(2): 39-48


32 patients présentant des douleurs lombaires chroniques ou subaigües ont été divisés de manière aléatoire en 4 groupes pour 6 semaines de traitement : groupe A (flexion-distraction et thérapie des points triggers), groupe B (faux ajustement et massage effleurage), groupe C (flexion-distraction et effleurage), et group D (faux ajustement et thérapie des points triggers). Le questionnaire de Roland Morris (RMQ) et le Pain Disability Index (PDI) ont été utilisés dans cette étude comme principaux instruments de mesures des résultats. Les scores moyens de changements pour le RMQ ont été similaires pour tous les groupes. A la 3e semaine, la moyenne des scores de changements pour le PDI a été élevée pour le groupe A, un peu moins pour les groupes C et D, et moindre pour le groupe B. A la 6e semaine, le groupe B a observé moins de changements que les autres groupes.


Traitement chiropratique des douleurs lombaires aigües
Crawford MC: Chiropractic management of acute low back pain. Alternative Th H1999; 5(1):112


Cas d’une patiente de 36 ans, mère de 2 enfants, ayant été en bonne santé et sportive avant, présentant des douleurs lombaires, des pointes de douleurs aigües irradiant la jambe gauche, et une sensation d’engourdissement au niveau des orteils. Elle affirme ne pas pouvoir relever ses orteils, ni tendre sa jambe gauche. Le CT-scan a indiqué une hernie discale centrale du niveau L5 au niveau S1, contigüe à la partie ventrale du sac thécal et de la gaine nerveuse S1. Le traitement a consisté en une thérapie de 9 séances, étalée sur une période de 3 semaines. Chaque séance comprenait 3 modalités thérapeutiques. Une séance d’électrothérapie interférentielle sous une chaleur humide de 15 minutes pour contrôler la douleur. L’interférentiel a été programmé sur une basse fréquence, 1 à 15 Hz, avec une intensité approximative de 20 mA (suivant la tolérance de la patiente) pour stimuler la libération d’endorphines et soulager l’hypertonie. Cette modalité est suivie d’une manipulation de la colonne lombaire et des ligaments sacro-iliaques, réalisée en position latérale. Cette technique manipulatoire a été bien tolérée, elle n’a généré aucune douleur pendant et après la procédure. La séance se termine par une procédure de flexion-distraction des segments vertébraux spécifiques, réalisée sur une table de traction Lloyd. Au cours de cette procédure, une force de traction manuelle a été appliquée sur l’apophyse épineuse L5 en direction céphalique lorsque la table était en position de flexion, de manière à produire une force de traction supplémentaire sur les segments ciblés. L’état de la patiente s’est amélioré à chaque séance. Après la 9e séance, elle a décidé de ne plus poursuivre le traitement, estimant les améliorations de son état satisfaisantes.


Réhabilitation chiropratique d’un patient présentant un radiculopathie S1 associée à une large hernie discale lombaire
Morris CE: Chiropractic rehabilitation of a patient with S1 radiculopathy associated with a large lumbar disk herniation. JMPT 1999; 22(1): 38-44


Objectif : Décrire le traitement non-chirurgical d’une radiculopathie S1 engendrée par une large hernie discale (12 × 12 × 13 mm) au niveau L5-S1. Contexte clinique : Un homme âgé de 31 ans s’est présenté avec des douleurs lombaires sévères, des douleurs et une paresthésie à la jambe gauche, et une faiblesse de flexion plantaire gauche. Ses symptômes sont apparus 5 jours avant sa première consultation et se sont empirés, malgré une médication analgésique associée à des anti-inflammatoires non-stéroïdiens. Le patient présentait une absence de réflexe achilléen gauche, une hypoesthésie sur le dermatome gauche au niveau S1, et une faiblesse des muscles gastrocnémiems/soléaire gauches. L’IRM a révélé une large hernie discale au niveau L5-S1. Intervention et Résultats : Le traitement initial du patient incluait le protocole de McKenzie pour réduire et centraliser les symptômes, des exercices cardiovasculaires de fitness sans charge, et des exercices isotoniques des jambes pour prévenir l’atrophie musculaire. Des conseils lui ont été donnés pour réduire les comportements à risque. Plus tard, des manipulations en position latérale et de flexion- distraction lui ont été administrés pour améliorer les fonctions des ligaments. Des entraînements sensoriels et moteurs, des exercices de stabilisation du tronc, et la thérapie des points Triggers ont été également utilisés. Il a repris un travail modifié, 27 jours après l’apparition des symptômes. Un suivi comparatif par IRM a montré que les résultats sont restés inchangés. Il n’a montré aucun symptôme après 50 jours et 20 visites (avec un score de 0 sur l’échelle d’Oswestry et les échelles numériques d’évaluation de la douleur), bien que le réflexe S1 gauche soit encore absent. Des réévaluations effectuées 169 jours plus tard n’ont révélé aucun symptôme majeur, ni mode de vie restrictif. Conclusion : Ce cas démontre les bénéfices potentiels d’une stratégie de réhabilitation chiropratique, axée sur la thérapie multimodale, pour les cas de radiculopathie lombaire associée à une hernie discale.


Modulation neuroréflexe de la flexion-distraction de la colonne lombaire
Bulbulian R, Dishman JD, Burke J: Neuroreflex modulation of the lumbar spine inflexion distraction. New York Chiropractic College, Seneca Falls, New York 13148. Presented at 
5th World Federation of Chiropractic in Auckland, New Zealand. May 15-23, 1999


Introduction : La flexion-distraction bénéficie d’un gain de crédibilité croissant, comme modalité thérapeutique des douleurs lombaires. Bien que les profils de pression intradiscale au cours de la flexion-distraction aient été élucidés par un nombre important de travaux dans ce domaine, les réponses neurales qui les accompagnent restent encore à découvrir. Objectifs : Le but de cette étude pilote était d’accéder aux réponses neurales aux mouvements appliqués sur la colonne lombaire avec 3 degrés de liberté, et d’évaluer les réflexes H du muscle soléaire. Méthodes : Les sujets (n=4) ont fait l’objet de mesures destinées à évaluer les réflexes Hmax à la base des courbes de réponses aux stimuli, mesurées en position de décubitus ventral neutre, de flexion, de flexion latérale droite et gauche, et de rotation axiale sur une table d’ajustement. La moyenne des 10 ondes Hmax évoquées, exprimée en pourcentage maximal M-wave, représentait le critère de mesure. Les variations des mouvements du rachis ont été quantifiées par le système numérisé Metrecom. Résultats : Les données ont montré une variation considérable sur certaines amplitudes de mouvement en dépit d’un positionnement de table identique pour tous les sujets (i.e. Flexion 3-12°). Les ratios moyens Hmax/Mmax pour les positions neutre, en flexion, latérale D, latérale G, et la rotation axiale D et G ont été respectivement de 65.5+-15, 65.5+-17, 62.8+-12, 59.6+-17 et 65.9+-19. Les points marquants de ces données sont l’absence de changement du réflexe H durant la flexion latérale et la suppression significative de l’activation neuromusculaire en flexion (65+-16 vs 60+-15% ; p < 0.05) et en rotation ipsilatérale (65+-16 vs 59+-17%; p < 0.05). Les perturbations légères sur de nombreux récepteurs afférents sont connues pour altérer significativement le réflexe H. L’absence de réflexes mesurables en flexion latérale pourrait indiquer l’implication des récepteurs à adaptation lente et rapide sur les mouvements lombaires. Ces découvertes préliminaires suggèrent la nécessité d’effectuer des études supplémentaires en mouvements dynamiques sur les conditions neurophysiologiques de la flexion-distraction.


Les changements sur l’excitabilité de réflexe vertébral après une mobilisation passive par flexion de la colonne lombaire
Bulbulian R, Burke J, Dishman JD : Spinal reflex excitability changes after lumbarspine passive flexion mobilization. Journal of Manipulative and PhysiologicalTherapeutics 2002; (Vol. 25, Issue 8, Pages 526-532


Contexte : La flexion-distraction bénéficie d’un gain de crédibilité croissant, comme modalité thérapeutique des douleurs lombaires. Bien que les profils de pression intradiscale au cours de la flexion-distraction aient été élucidés par un nombre important de travaux dans ce domaine, les réponses neurales qui les accompagnent restent encore à découvrir. Objectifs : Le but de cette étude pilote était d’accéder aux réponses neurales aux mouvements appliqués sur la colonne lombaire avec 3 degrés de liberté, et d’évaluer les réflexes H du muscle soléaire. Méthodes : Les sujets (n = 12) ont été mesurés pour les réflexes Hmax, déterminés à la base des courbes de réponses aux stimuli, mesurées en position de décubitus ventral neutre. La moyenne des 10 ondes Hmax (H-maximum – intensité maximale de stimuli) évoquées a été mesurée en positions de décubitus ventral neutre, de flexion, de flexion latérale droite et gauche, et de rotation axiale sur une table d’ajustement. Les réflexes H ont été exprimés en pourcentage maximal du M-wave, à titre de critère de mesure. Les mouvements ont été quantifiés par numérisation. Résultats : Les données ont montré une variation considérable sur certaines amplitudes de mouvement en dépit d’un positionnement de table identique pour tous les sujets. L’amplitude moyenne du réflexe H a été diminuée (15.2 ± 5.8 mV to 13.8 ± 5.8 mV), et le ratio H/M a également diminué en flexion comparativement à la position neutre (55.0% ± 19.1% to 50.3% ± 19.4%; P < .05). Conclusions : La flexion du tronc est accompagnée par une inhibition des neurones moteurs. Les perturbations légères sur de nombreux récepteurs afférents sont connues pour altérer significativement le réflexe H. L’absence de réflexes mesurables en flexion latérale pourrait indiquer l’implication des récepteurs à adaptation lente et rapide sur les mouvements lombaires. Ces découvertes préliminaires suggèrent la nécessité d’effectuer des études plus poussées en mouvements dynamiques sur les conditions neurophysiologiques de la flexion-distraction.


L’efficacité du traitement chiropratique sur le syndrome discal
Gallucci G [1438 S.O.M. Center Road, Mayfield Heights, OH 44124 — (216)461-4848]:The effectiveness of chiropractic treatment for disc syndrome. A Study by BlueCross and Blue Shield of Ohio and Physicians First, Inc. (1996)


Une étude a été menée conjointement par Physicians First – une clinique de soins chiropratiques, Blue Cross et Blue Shield de l’Ohio, dans le but de compiler des statistiques sur l’efficacité du traitement chiropratique sur les lésions dorsales pouvant nécessiter une intervention chirurgicale. Cette étude s’est portée sur les cas de10 patients diagnostiqués cliniquement pour un syndrome discal. Tous les sujets ont reçu un traitement médical pour les conditions diagnostiquées. Ils ont suivis un plan de traitement de 12 semaines, incluant l’utilisation de la technique de flexion-distraction Cox. Les sondages post-traitements ont révélé des améliorations sur la fréquence et la sévérité des symptômes, sur tous les patients.


La flexion-distraction sur un patient diagnostiqué pour une hernie discale
Guadagnino MR: Flexion-distraction manipulation of a patient with a proven disc herniation. J Of The Neuromusculoskeletal System 1997; 5(2): 70-73


Les douleurs radiculaires lombaires peuvent être causées par des hernies discales lombaires. La chirurgie est l’approche la plus couramment recommandée lorsque la présence d’une lésion discale est positivement établie par les examens diagnostiques d’imagerie. La flexion-distraction offre cependant une alternative thérapeutique qui peut apporter un soulagement des symptômes subjectifs et éliminer les signes objectifs. Le succès de l’application de cette technique peut épargner le patient d’une procédure chirurgicale. Ce cas rapporté en est un exemple. La technique de flexion-distraction a été développée par James M. Cox. Ce type de traitement est couramment utilisé pour les lésions des disques lombaires (hernie, bombement, etc.), et pour d’autres conditions radiculaires de la colonne lombaire et des membres inférieurs. Cette technique implique l’utilisation d’une table spécialisée qui permet de produire des distractions passives, des flexions, des flexions latérales, et des rotations. Appliqués en parallèle avec des exercices et une thérapie d’appoint appropriée, ces différents plans de mouvement permettent la réduction des symptômes attribuables au syndrome discal lombaire. Les indications et les contre-indications de cette méthode ont été identifiées et énumérées. La flexion-distraction devrait être étudiée comme étant une partie de l’algorithme des thérapies préopératoires des lésions discales lombaires. Cette alternative de traitement conservateur peut être bénéfique à un grand nombre de patients. La propagation de cette technique pourrait réduire le nombre d’interventions chirurgicales dans le traitement des hernies discales.


Une simple traction pelvienne génère des soulagements irréguliers sur des patients souffrant d’une hernie discale lombaire.
Eyerman, E. Simple pelvic traction gives inconsistent relief to herniated lumbar disc sufferers. Journal of Neuroimaging. Paper presented to the American Society of Neuroimaging, Orlando, Florida 2-26-98.


“Des IRM en série sur 20 patients traités avec la table de décompression montrent une réduction allant jusqu’à 90% de l’hernie sous-ligamentaire du nucleus sur 10 patients sur 14. Des signes de réhydratation ont été décelés en T2 et via l’augmentation du signal de la densité de protons. La réhabilitation de l’annulus a été constatée sur tous les patients.”


Décompression, réduction et stabilisation de la colonne lombaire
Shealy, N. et al.: Decompression, Reduction, and Stabilization of the Lumbar Spine: A Cost-Effective Treatment for Lumbosacral Pain. AmericanJournal of Pain Management Vol. 7 No. 2 April 1997


“86% des patients présentant une rupture discale ont obtenus de bons (amélioration à 50-89%) ou excellents (amélioration à 90-100%) résultats avec la décompression. Les douleurs lombaires et sciatiques ont été soulagées.” “Sur les patients présentant une arthrose facettaire, 75% ont obtenus de bons ou excellents résultats avec la décompression.”


Alternatives à la chirurgie : Décompression vertébrale
Gionis, T. et al.: Surgical Alternatives: Spinal Decompression. Orthopedic Technology Review. 2003; 6 (5).


“Les résultats ont montré que sur les 219 patients ayant achevé leur thérapie, 86% ont rapporté une disparition immédiate de leurs symptômes, et pour 84% des cas, les douleurs ne sont plus réapparues durant les 90 jours qui ont suivi leur traitement. Des examens physiques ont montré des améliorations sur 92% des 219 patients. Ces améliorations ont été maintenues sur 89% d’entre eux 90 jours après leur traitement.”


Essai clinique sur la décompression du rachis avec une VAD informatisée
Gundersen, B, et al.: A Clinical Trial on Non-Surgical Spinal Decompression Using Vertebral Axial Distraction Delivered by a Computerized Traction Device. The Academy of 
Chiropractic Orthopedists, Quarterly Journal of ACO, June 2004


“A l’exception de 2 patients, tous les sujets de cette étude ont observé une amélioration d’au moins 30% ou plus sur les 3 premières semaines.” “Utilisant des indicateurs de résultats, cette forme de décompression réduit les symptômes et améliore l’accomplissement des activités quotidiennes.”


Traitement d’une hernie discale extrudée L5-S1 avec une unité de décompression vertébrale DRX-9000 : rapport d’un cas
Yochum, et al.: Treatment of an L5-S1 Extruded Disc Herniation Using aDRX-9000 Spinal Decompression Unit: A Case Report. Chiro Econ, Vol 53: Issue 2.


La thérapie par décompression vertébrale “…a permis une inhibition et une réduction complète de l’hernie visualisée.” ” La thérapie par décompression vertébrale a été un moyen efficace pour traiter les symptômes résultant d’une hernie discale (extrusion) associée à un pincement des racines des nerfs adjacents.” “L’IRM s’est avérée être une technique utile et non-invasive pour contrôler l’efficacité de la thérapie par décompression, comme ce fut le cas pour ce patient.” “Appliquée sur notre patient, la thérapie par décompression s’est révélée être supérieure aux formes de traitement conservateur. Les résultats observés sur ce patient ont été à la fois subjectivement favorables et objectivement quantifiés.”

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